Windsurfjournal.com continue son tour d’horizon des jeunes passionnés qui feront le sport de demain… Rencontre avec Malo Bontemps, un tout jeune homme âgé de 14 ans qui est tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, et pour cause, son père n’est autre que… Julien Bontemps !
Windsurfjournal.com : Pourrais-tu te présenter en quelques mots et nous dire comment tu as découvert le windsurf ?
Malo Bontemps : Je m'appelle Malo Bontemps, j'ai 14 ans et je fais de l'iQFOil et de la wing. J'ai découvert le windsurf grâce à mes parents qui pratiquent déjà ce support. Au début, je trouvais cela très compliqué, mais avec le temps et de l'expérience, j'ai su apprendre et progresser dans la discipline. J'ai vraiment accroché avec ce sport, car quand j'ai fait mes premiers bords au planing, je sentais une réelle sensation de liberté. Et c'est aussi grâce aux copains que j’ai pu me faire une place dans le groupe Techno 293.
WJ : Tu as déjà un petit palmarès à ton actif, notamment en Techno 293... Quels sont tes objectifs et tes ambitions pour les années à venir ?
MB : J’ai deux principaux objectifs. Le premier est de viser une bonne place à l'Europe iQFOil à Embrun. Et mon second serait de battre le record de vitesse de mon ami Alexis Litou qui a réalisé 27 nœuds en iQFOil. C’est un réel défi car il pèse actuellement 58 kg et moi 42 kg, donc 16 kg de différence. Et pour moi ce défi sera très corsé !
WJ : Tu as 14 ans, le windsurf a lui plus de 50 ans... Quel regard portes-tu sur ce sport, son histoire, ses vieilles idoles, son statut parfois de "pratique de vieux" ?
MB : Personnellement, le regard que j'ai est que malheureusement le windsurf commence petit à petit à ce faire devancer par le wingfoil. Mais je trouve que le sport commence à renaître grâce notamment aux foils et aux exploits. Il y a par exemple les 42 nœuds de Nicolas Goyard, les 40 nœuds de Pierre Mortefon, etc… Franchement, entre les débuts avec les Tiga Aloha pour les jeunes et maintenant, les marques ont énormément progressé. Le sport aura connu des légendes telles qu'Antoine Albeau ou Julien Bontemps. Ce n’est pas parce que c'est mon père, mais souvenez-vous, il faisait des forwards en RS:X, c’est révolutionnaire ! Clairement ce sport demande un mental d'acier, mais pour un plaisir incroyable.
Pour en savoir plus sur Malo Bontemps : www.instagram.com/malo_fra61
Source : Malo Bontemps
Photos : Patrik Pollak - DR