Sarah Hauser
Nous vous en parlions dernièrement à l’occasion de la sortie de notre nouvelle version, Windsurfjournal.com introduit également une ligne éditoriale inédite en cette 10ème année anniversaire, une nouvelle ligne éditoriale qui continue de se déployer avec la "Fille du mois", l’idée étant d’aller à la rencontre d’une windsurfeuse (française de préférence !), compétitrice ou pas, afin qu’elle nous parle de sa passion et donne envie à d’autres filles de se mettre au windsurf ! Et pour l’occasion, c’est Sarah Hauser, la néo-calédonienne domicilée sur l'île de Maui à Hawaii, qui ouvre les hostilités !
Fiche signalétique
Nom : Hauser
Prénom : Sarah
Date de naissance : 18 mai 1989
Début en windsurf : 2004
Lieu de pratique habituel : Hookipa
Discipline : Vagues
Sponsors : Tabou, Simmer Style, DaKine
WJ : Quand et comment as-tu découvert le windsurf ?
Sarah Hauser : J’ai commencé le windsurf en Nouvelle-Calédonie avec mon père. A 14 ans, j’ai intégré l’école de sport de l’ACVP (Association Calédonienne de Planche et de Voile) où je m’entrainais en slalom et le week-end, je faisais du freestyle avec mes potes.
WJ : Qu’est-ce qui t’a rendu définitivement passionnée ?
Sarah Hauser : Le déclic, ça a été ma première session dans les vagues au récif de Ténia ! En Calédonie, il faut faire une heure de route et 45 minutes de bateau (dans une mer démontée) pour se rendre au spot. J’avais 15 ans lorsque Pierre-Yves Leroux, ancien coach de Colin Sifferlen, m’avait proposé d’y aller. Ce jour-là, il y avait 20 nœuds, taille de mât, du soleil et 5 ou 6 personnes à l’eau… C’est là que j’ai attrapé le virus !
WJ : Trouves-tu que le milieu du windsurf est macho ?
Sarah Hauser : Oui bien sûr mais rien de bien méchant. On en rie plus qu’on en pleure. D’ailleurs mes copines windsurfeuses et moi, on a lancé une série de vidéos qui s’appelle "Girls Want to Get Wet" (https://vimeo.com/user26949356) dans laquelle justement, on se moque des clichés, des machos, on s’éclate et on envoie sur l’eau.
WJ : Quels conseils donnerais-tu à une jeune fille qui voudrait débuter le windsurf ?
Sarah Hauser : De s’y mettre avec des copines ou de très bon potes. L’apprentissage est long et puis il faut souvent passer des après-midis à la plage à attendre le vent… Le windsurf, ce n’est pas qu’un sport, c’est aussi un lifestyle. Si on le pratique avec des gens qu’on aime, ça motive, et au début il faut beaucoup de motivation !
WJ : Quel rapport as-tu par rapport à la compétition et penses-tu que cela soit une finalité en soi ?
Sarah Hauser : Si demain il n’y avait plus aucune compétition de windsurf, je continuerai à naviguer et à essayer de progresser tous les jours, à faire ma prépa physique, mes étirements, à voyager pour rider des vagues différentes et découvrir d’autres cultures. Je vois la compétition comme un moyen de me fixer des objectifs à court/moyen terme. Mais ce n’est pas le seul. Rider Jaws est un autre objectif qui structure mon entrainement et nécessite de la préparation…
WJ : A toi de terminer cette phrase : "S’il y avait plus de filles en windsurf…"
Sarah Hauser : …il y aurait beaucoup plus de choix de couleurs pour les footstraps !
Pour en savoir plus sur Sarah Hauser : www.facebook.com/sarahnc6
Source : Sarah Hauser
Photos : Fish Bowl Diaries - Jimmie Hepp Photography - Sarah Hauser
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