Quelques règles essentielles à ne pas oublier

06/04/2021

Au terme d’un long week-end de Pâques et alors que débute dans l’hexagone une nouvelle période de confinement durant laquelle la pratique des sports nautiques reste autorisée dans la limite des 10 km autour de votre domicile, force est de constater que le windsurf a fait parler de lui dans les médias "mainstream" ces derniers jours et même ces dernières heures en raison d’incidents qui, heureusement pour tous, se terminent sur une note positive.
2 windsurfers ont ainsi fait l’objet d’opérations de recherches
après l’inquiétude de leurs proches dans les zones de Porquerolles (83) et Carro (13) le samedi 27 mars dernier, celui dans les Bouches du Rhône passant une nuit complète en mer. Samedi dernier, dans l’Aude (11) cette fois, un groupe de pratiquants décide de rallier Gruissan à Port-la-Nouvelle, l’un des membres passant cette fois 18 heures en mer avant d’être retrouvé.
Dans ces 3 cas, pour ne citer que les plus médiatisés, ce sont de lourds moyens de recherches et de secours qui ont été déployés par la Préfecture maritime de la Méditerranée et le CROSS Med avec en première ligne les hommes et les femmes de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer).
Pour rappel et loin de vouloir stigmatiser une pratique plutôt qu’une, tous les utilisateurs de la mer, qu’ils soient windsurfers, kitesurfers, wingfoilers ou stand up paddlers évoluent dans un milieu, par nature, qui peut changer à tout instant.
De fait, il n’est pas donc pas anodin de rappeler au moins 3 règles essentielles lorsque vous partez à l’eau, toujours prévenir un proche de votre sortie ou de vos intentions, disposer d’un moyen d’alerter les secours (téléphone portable dans une pochette étanche, balise Dial, émetteur GPS ou VHS) et pouvoir se rendre visible (vêtements visibles ou miroir de jour, lampe ou bâton lumineux type Cyalume de nuit). A ces 3 dogmes, nous aimerions rajouter également une valeur, la bienveillance et le fait de se surveiller et d’être attentif les uns les autres sur l’eau afin de pouvoir s’entraider ou prévenir les secours si besoin.
Alors que certains ont la chance de pouvoir aller sur l’eau (et d’autres pas), il serait très dommageable que les Préfets, agacés pour la récurrence des incidents ces derniers jours, et pour aller à la facilité, n’en viennent à interdite l’accès à la mer pour des raisons de sécurité, ces derniers préférant ne pas avoir à gérer plusieurs situations de crise en même temps…

 

Source : Windsurfjournal.com
Photo : SNSM Gruissan



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tags: Préfecture maritime de la Méditerranée CROSS Med SNSM

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