Avant que ne débute la 1ère étape du Brets Funboard Tour AFF à Marignane le 15 avril prochain, nous avons voulu prendre la température auprès de Gilles Bonno, le président de l’Association Française de Funboard… Au micro de Windsurfjournal.com, il revient sur les enjeux de cette nouvelle saison et l’addition sur ce même circuit d’un second Championnat de France dédié au windfoil
Windsurfjournal.com : La nouveauté de cette année 2023 est donc l'introduction du championnat de France Slalom Windfoil avec 2 titres (femmes et hommes) qui seront décernés en fin d'année. Quel a été le processus pour obtenir ce nouveau championnat ?
Gilles Bonno : Les débuts du windfoil en AFF remonte à 2016 avec le Trophée Lightwind Eiffage Energie Systèmes. Alors ouvert à la Formula Windsurfing, le windfoil a été plébiscité par un très grand nombre de coureurs et s’est imposé comme une discipline à part entière. Ainsi naissait des épreuves de windfoil. Bien que reconnue par la FFVoile, l’AFF n’avait pas la délégation pour organiser des épreuves nationales de grade 4. En 2019, le bureau de l’AFF a fait une demande à la FFVoile pour organiser le championnat de France. Didier Flamme a soutenu notre projet. En 2022, à défaut de championnat de France, nous avons eu une délégation pour organiser des étapes de coupe de France Slalom Windfoil de grade 4 qui deviendront cette année officiellement des étapes du championnat de France slalom windfoil.
WJ : À la différence du PWA World Tour, le circuit national garde donc cette distinction aileron/foil en course, est-ce une volonté générale des membres de l'association ainsi que de la FFVoile ?
GB : En 2021, l’AFF a réalisé un sondage auprès des coureurs. 2 scenarii étaient proposés. Scénario A : courses en ailerons et foils, scénario B : courses ailerons et foils séparés. 69 % des coureurs ayant répondu se sont prononcés pour le scenario B. L’interrogation porte surtout sur le danger que représente la cohabitation aileron/foil dans des épreuves où le niveau est très hétérogène.
WJ : Le circuit national a plutôt l'unanimité l'an dernier en proposant ces demi-journées de course en aileron ou foil selon les conditions, l'approche sera la même cette année à nouveau ?
GB : Les étapes se déroulent sur 3 ou 4 jours. Il faut donc optimiser la gestion du temps. Pour limiter les allers et retours pour changer le matériel en cas d’évolution des conditions, nous avions proposés de choisir le support retenu par demi-journée. Ce fonctionnement a, semble-t-il, été apprécié par la majorité des coureurs et a priori devrait avoir plus de sens avec 2 championnats à valider cette année. Cependant, ce n’est pas gravé dans le marbre, des adaptations pourraient être proposées pour répondre aux contraintes et aux conditions du moment.
Source : Gilles Bonno
Photos : AFF/Photosportnormandy