Windsurfjournal.com : Surf, windsurf, stand up paddle, tu touches déjà à tous les sports… Quand et comment as-tu découvert le windsurf ?
Julien Albeau-Bouyer : Je suis presque né sur la plage !!! J’ai découvert le windsurf par l’intermédiaire de l’école de voile familiale à La Couarde dans l’île de Ré où je passe mes 2 mois de vacances, j’ai commencé par l’Optimist ensuite le catamaran puis le windsurf, le surf et tout le reste ! Et bien sûr grâce à mon oncle multiple champion du monde de windsurf. Après la planche à voile, tous les autres sports de glisse suivent, que ce soit sur l’eau, sur la terre ou sur la neige !!!
WJ : Y en a-t’-il un qui te plait plus que les autres ?
JAB : Chaque sport est différent, on ne ressent pas les mêmes sensations dans tous les sports. Dans chaque sport que je pratique, je prends autant de plaisir.
WJ : A 12 ans l’an dernier, tu participais pour la première fois au Défi Wind à Gruissan, quel souvenir gardes-tu de cette compétition ?
JAB : Ce qui m’a impressionné c’est d’avoir navigué avec autant de planches et surtout au départ ! En plus j’étais super content d’avoir fait et terminé toutes les manches.
WJ : Avoir Antoine Albeau comme tonton, est-ce que ça aide ?
JAB : Oui, c’est sûr. Antoine est le meilleur tonton du monde ! Je crois que beaucoup rêveraient d’avoir un tonton comme lui !
WJ : Quelles relations entretiens-tu avec lui, te donne t’il des conseils pour les compétitions ou au contraire te laisse t’il faire ?
JAB : Notre tonton c’est comme un grand frère pour Marie ma sœur, Camille mon frère et moi. Avec nous c’est comme un grand "drôle", il possède les mêmes jouets que Camille mais grandeur nature, jetski, quad, pit bike… Alors avec lui on ne fait que s’amuser ! Cette année, on a été gâté car tonton était souvent avec nous sur l’île de Ré puisqu’il était en attente pour le canal des Saintes Marie de La Mer, et on a fait plein de choses avec lui, windsurf, surf, SUP, bêtises, uno avec triche bien sûr ! Il me conseille pour les compétitions, le choix du matériel, les réglages du matos et bien sûr me donne des conseils techniques, mais me dit surtout de me faire plaisir dans tout ce que je fais. Il nous emmène même, quand c’est possible sur des compétitions internationales comme en Pologne ou en Turquie.
WJ : Julien Bouyer sur les traces d’Antoine Albeau dans quelques années ?
JAB : C’est sûr que sa carrière est exceptionnelle mais je ne veux pas en rester là, je veux faire mieux. Non je rigole !!! L’avenir nous le dira…C’est sûr que j’aimerais faire comme lui mais pour l’instant je veux prendre du plaisir, m’éclater et il faut aussi que je grandisse. Ce n’est pas sûr que je fasse un jour sa taille et son poids ! En plus maman est là pour que je ne lâche pas l’école !!! Alors, on verra bien.