Tenerife confirmé, à quel prix ?

18/07/2013

Nous tweetions l’information hier mercredi dans la soirée, l’épreuve PWA de vagues à Tenerife est finalement confirmée pour les hommes et surtout les femmes après bien des semaines d’incertitudes…
Dossier que nous avons pu suivre de près lors de notre présence la semaine dernière à Pozo Izquierdo à Gran Canaria aux Canaries, cette seconde épreuve de vagues de la saison, qui doit se dérouler sur le spot d’El Medano à Tenerife début août, était dans le doute de son bon déroulement jusqu’à il y a quelques jours encore avant que la décision ne soit prise un temps de courir uniquement l’épreuve hommes au détriment de celle des femmes.
Mais avec une épreuve de Pozo Izquierdo sans vainqueurs, une seconde à El Medano annulée pour ces dames, des incertitudes concernant encore le Chili et une seule étape courue à Sylt en Allemagne, avec le risque en prime que cette épreuve allemande n’ait pas lieu, la faute aux conditions, se dessinait de plus en plus le spectre d’une saison sans championne du monde en vagues…
Pour ce faire, c’est finalement en coupant dans le prize money que les organisateurs locaux, dont Dany Bruch, et les instances du PWA World Tour sont arrivés à leurs fins en passant de 35 000 € à 25 000 € pour les hommes et de 15 000 à 5000 € pour les femmes, avec une réduction de budget qui devrait également toucher le live webcasting (retransmission en vidéo via Internet) qui, d'après nos informations, ne serait plus d'actualité sur cette épreuve...
Si dans la forme, voilà qui est plutôt une bonne nouvelle (il vaut mieux une épreuve que pas d’épreuve pour la promotion du sport !), reste que sur le fond cette décision fait débat avec un circuit mondial qui s’appauvrit au fil des saisons avec moins d’étapes et moins de prize money et des prétentions générales revues à la baisse qui souvent servent de base de discussion par la suite pour les projets suivants.
Sur un PWA World Tour particulièrement touché par la crise ces dernières années et qui peine à trouver des partenaires extérieurs, en concurrence avec d’autres sports plus dans l’air du temps comme le kitesurf ou le SUP, le terme professionnel en windsurf ne sera bientôt plus qu’un doux euphémisme, très peu de waveriders et de slalomers vivant réellement de leur sport…