L'oeil de Pascal Toselli
En remportant les 2 premières finales de sa carrière sur une épreuve de slalom du PWA World Tour et en montant sur la 3ème marche du Fuerteventura PWA Grand Slam, le français Pascal Toselli est, à 29 ans, la révélation de cette épreuve canarienne, lui dont le potentiel semblait latent ces dernières années… Pour Windsurfjournal.com, F-916 revient sur cette superbe performance qui le place en prime à la 4ème place du classement annuel provisoire de la discipline !
"Depuis que j’ai reçu mon nouveau matériel en début de saison, je sens bien que je suis plus à l’aise, que ça ne marche pas trop mal et qu’il y avait moyen de faire des bonnes choses. En Costa Brava déjà, j’avais fait une finale gagnants où j’étais en tête avant d’avoir une "touchette" avec Antoine Albeau. Au Turkménistan ensuite, lors de la seule manche que nous avons faite, ça avait l’air de bien marcher avec une nouvelle finale où j’étais en tête avant qu’elle ne soit annulée. Après c’est toujours pareil, quand on ne fait qu’une seule manche dans ce type de conditions, il vaut mieux rester sur ses réserves même si ça me faisait plaisir. A Fuerteventura, je suis content car je remporte la toute 1ère manche de la semaine après avoir laissé une bonne impression au Turkménistan.
Ça fait plaisir d’en avoir remporté une autre presque dans la foulée même si je ne me l’explique pas vraiment, c’est sûrement dans la tête en prenant de la confiance et puis ça glisse bien, je savais qu’il y avait moyen de prendre une manche, ça faisait un petit moment que j’y pensais, 2 presque d’un coup, c’est encore mieux ! Lors de la 1ère finale, je n’ai finalement pas eu autant de pression que ça, j’ai pris un bon départ, ça allait vite et je n’ai pas eu les jambes qui tremblent comme ça a pu m’arriver parfois !
Concernant la pression à ce niveau de la compétition quand on est devant, c’était assez dur à gérer, je n’ai pas trop l’habitude. En fait, je ne voulais pas voir le classement afin de ne pas penser, je me doutais où j’étais, sachant que ça peut bouger à tout moment. L’idée était plutôt de prendre les manches les unes après les autres, comme si c’était la 1ère. A ce niveau forcément, on ne te regarde plus de la même manière et logiquement, il y a eu des contacts et ça a poussé car il y a plus de pression mais toujours de manière correcte. Ces dernières années, j’ai appris aussi beaucoup des expériences d’Antoine Questel et de Pierre Mortefon qui étaient en tête d’une épreuve avant de craquer le dernier jour, cela m’a beaucoup servi à Fuerteventura…
Pour ce qui est de ma 3ème place sur le podium, j’ai encore du mal à réaliser, c’est un grand plaisir, avec tous les français en prime et Pierre Mortefon 4ème, mieux encore à Fuerteventura car c’est pour moi une des plus belles épreuves de la saison en slalom. Et puis ça s’est joué sur 8 manches, de manière correcte je pense. Je garde en tête que ce n’est qu’une seule épreuve, la suivante peut se passer tout autrement, j’en suis bien conscient mais je profite de l’instant quand même !
C’est pareil pour la 4ème place au classement annuel après 3 étapes, ce n’est encore que le début de la saison. Pour la prochaine étape en Turquie, je reste confiant sur le matos et le fait que ça aille bien, ensuite il peut y avoir des erreurs, des faits de course et il me tarde d’y être, le tout sans pression particulière."
Pour en savoir plus sur Pascal Toselli : www.facebook.com/pages/Pascal-Toselli-F916/196041310583995
Source : Pascal Toselli
Photos : PWA/John Carter
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