L'oeil de Cyril Moussilmani
Longtemps en tête sur le PWA World Tour en slalom cette saison, le français Cyril Moussilmani devra finalement se contenter du titre de vice-champion de monde 2014 de la discipline, battu sur la toute dernière étape à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, une belle récompense pour l’un des rares slalomers à ne pas être sorti du top 10 depuis 2008 ! En texte en audio, F-71 revient avec Windsurfjournal.com sur cette dernière épreuve…
"Je suis arrivé en tête à Nouméa sur cette dernière épreuve et, entre guillemets, assez relax car j’étais devant. J’étais serein et j’ai pris la course au fur et à mesure, comme elle est venue. J’ai essayé de mettre la pression à Antoine Albeau d’entrée de jeu, ça a un peu fonctionné. Par la suite, nous avons eu des conditions un peu plus favorables pour lui en 7.8 m² bien toilé. Pour moi, ce n’était pas mon meilleur combo et du coup, il a pris un peu l’avantage. Sur la fin, j’ai réussi à remettre un petit coup de pression mais cela n’a pas été suffisant…
Après coup, c’est sûr qu’il y a un peu de déception parce qu’être aussi proche du but et ne pas y arriver, c’est dommage mais après, ça a été une super saison pour moi, j’ai été en tête environ 80% de l’année. Il m’a peut-être manqué le fait de ne pas avoir vécu cette expérience avant, je n’y ai sans doute pas cru assez rapidement. En Turquie par exemple, je n’étais pas vraiment dans un état d’esprit d’attaque et c’est peut-être cela aussi qui a joué.
Il y a plusieurs enseignements de la saison à tirer, faire le moins d’erreurs possibles mais si je n’en ai pas beaucoup fait cette année afin de ne pas faire une dernière étape comme on l’a vécue avec beaucoup de tension. C’était une belle tension en même temps car il y avait l’engouement avec le public, c’était vraiment prenant, même pour moi et à la fin, j’étais presque plus déçu pour les gens que pour moi-même !
Pour 2015, à chaque saison on repart un peu à zéro, il faut se réhabituer au matos, savoir si ça va être aussi bien que l’année d’avant, normalement il n’y a pas trop de souci, il y aussi les contrats de sponsoring à signer. Pour moi, c’est en cours de discussion, je ne sais pas encore…
Pour ce qui est du titre mondial, à 34 ans il y a encore de la marge mais le plus tôt ça arrive, le mieux c’est car je ne sais pas si je voudrai encore faire de la planche jusqu’à 45 ans, en tout cas en compétition !"
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Pour en savoir plus sur Cyril Moussilmani : www.lesmouss.com
Source : Cyril Moussilmani
Photos : Carter/Pwaworldtour.com
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