L'oeil d'Estelle Barre

27/08/2014

A l’occasion de la Pegasus Airlines Alaçati PWA World Cup en Turquie, c’est la française Estelle Barre qui est cette fois "L’œil de" Windsurfjournal.com durant cette épreuve de slalom avec une rubrique qu’elle animera quotidiennement (en fonction des conditions) afin de nous faire partager les faits marquants de la semaine ainsi que sa vision et son parcours. Avec FRA-675, retour sur la 1ère journée de compétition mardi !

 

"Nous avons eu les inscriptions en matinée de mardi avant le skipper meeting à 12h30. Ça a été encore pas mal de logistique car il a fallu gérer au niveau des tentes, tout le monde n’avait pas de place et ça s’est calé rapidement. Nous avons commencé à gréer avec un vent qui est monté rapidement aux environs de 25 nœuds et c’est retombé pour finalement une très belle journée avec en moyenne une vingtaine de nœuds sur le plan d’eau, pas mal de gars comme Pierre Mortefon étaient en 7.8 m² avec leur planche médium…
La pression est un peu montée mais pas en rapport direct avec la course mais plutôt avec le matos qui chauffait en plein soleil sur la plage. Ça faisait peur de ne pas pouvoir naviguer si son gréement venait à lâcher sous la chaleur et ça a cassé vraiment de tous les côtés. On est pas mal à avoir pété des mâts sans même avoir navigué avec les voiles… Ça n’est pas simple à gérer de ce côté-là. Côté course, ça restait vraiment sans pression pour moi car le plan d’eau est vraiment facile, je suis allée faire quelques bords pour me régler et il n’y aucune difficulté, c’est plat, sans clapot, juste le vent qui est un peu irrégulier mais sans plus !
En ce qui concerne la compétition, il fallait bien choisir son matériel et être très réactif d’une manche à l’autre et tout s’est joué sur ça essentiellement. Après comme c’est plat, la vitesse compte énormément et les bords sont très très courts. Chez les hommes, je trouve que celui qui s’est bien démarqué ce mardi, c’est Pascal Toselli, il a la vitesse et il gère, il n’est jamais limite.
Du côté des filles, les départs sont super chauds, on est 11 nanas en même temps, ça fait vraiment du monde, la ligne de départ n’est pas très grande et il me manque de l’agressivité, je n’ai pas l’habitude de foncer dans le tas ! Les filles se lofent et s’abattent dessus, il ne faut pas hésiter, c’est ce que j’ai fait et j’ai loupé mes qualifications. Le jibe est ensuite mon point fort, il faut que j’affine mes départs.
Je suis contente malgré tout d’avoir remporté la finale perdants du slalom n°1. Dans ma tête, c’était un peu une journée d’observation pour me jauger par rapport à toutes les autres et franchement je suis très contente car dans cette finale, je me suis rendue compte que j’avais une bonne vitesse. J’espère que c’est ce qui va me permettre d’avancer le reste de la semaine. L’objectif désormais, c’est de faire toutes les finales gagnants et de rentrer dans le top 10."

 

Pour en savoir plus sur Estelle Barre : www.estellebarre.blogspot.com

 

Source : Estelle Barre
Photos : Eric Bellande/FFV - Estelle Barre

tags: oeil de Estelle Barre PWA World Tour Pegasus Airlines Alaçati PWA World Cup

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