L'oeil d'Antoine Albeau

21/08/2014

Beau vainqueur du Fuerteventura PWA Grand Slam aux Canaries fin juillet, Antoine Albeau a vite fait oublier sa déconvenue au Turkménistan quelques semaines plus tôt et s’affiche en solide prétendant au titre en slalom, cette année encore ! Avec FRA-192, retour sur cette dernière épreuve à Sotavento et sur la suivante à Alaçati en Turquie la semaine prochaine, une étape synonyme de discard…

 

"L’étape de Fuerteventura s’est bien passée pour moi car nous avons enfin réussi à avoir un peu de vent dans les voiles ! Nous avons fait pas mal de manches également même si les conditions n’ont pas toujours été parfaites, ça n’a pas été un Fuerte normal. J’ai fait pas mal de manches en 8.6 m², quelques-unes en 7.8 et peut être 1 ou 2 heats en 7.0. Mais c’était cool malgré tout !
Sur l’ensemble de la semaine j’étais bien, dès qu’il y a du vent je suis quand même plus confiant. Dans de la pétole avec 1 ou 2 slaloms courus seulement, c’est toujours plus difficile de gagner et de faire la différence car pas mal de gars vont vite et beaucoup peuvent remporter une manche.
Ce nouveau podium français comme en Costa Brava avec cette fois Cyril Moussilmani et Pascal Toselli c’est quand même assez incroyable ! Cela prouve qu’il y a une super émulation en France, on le savait déjà mais là ça prend vraiment du niveau. A part l’italien Matteo Iachino qui pointe le bout de son nez cette année, tous les jeunes qui se font remarquer sont français, c’est vraiment top ! Cyril Moussilmani fait pour le moment un sans-faute, Pierre Mortefon est bien aussi, à mon avis il va y avoir du français sur le podium cette année !
Pour le moment, je ne regarde pas vraiment le classement après ma course de 43ème au Turkménistan car il reste encore 4 épreuves et notamment la 1ère discard de la saison à Alaçati en Turquie la semaine prochaine.
Pour ce qui est de cette épreuve, c’est super plat donc tout le monde va quand même assez vite, ça risque d’être léger même si on peut avoir jusqu’à 20 nœuds, on verra comment ça se passe d’autant que tout se joue sur le 1er bord et au 1er jibe, encore plus sur cette épreuve. Ce que j’espère, c’est que l’on fasse surtout beaucoup de manches, c’est ce que je préfère…
C’est encore une longue saison qui nous attend, en général à cette époque-là de l’année on arrive presque à la fin avec la Turquie et l’Allemagne et là on n’est même pas à la moitié. Personnellement, je suis prêt et il me tarde en particulier l’épreuve à La Torche, j’en entends parler partout où je passe, tout le monde veut y aller, c’est top !
Ce n’est même pas une pression supplémentaire que de courir à nouveau en France, au contraire même. J’ai déjà vécu ça sur ce spot, c’est génial car il y a énormément de monde qui te connait ou te reconnait et je pense que malgré tout c’est super pour pousser les français sur une épreuve, un peu comme en foot quand les gars jouent à domicile !"

 

Pour en savoir plus sur Antoine Albeau : www.antoinealbeau.com

 

Source : Antoine Albeau
Photos : PWA/John Carter

tags: oeil de Antoine Albeau PWA World Tour Fuerteventura PWA Grand Slam

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