L\'oeil d\'Antoine Albeau

05/09/2012

On attendait avec impatience la première victoire d’étape d’Antoine Albeau cette saison, c’est désormais chose faite avec sa première place, avec style et efficacité, la semaine dernière sur la PWA Alaçati World Cup 2012 en Turquie. Pour Windsurfjournal.com, FRA-192 revient sur cette belle performance qui le remet en selle pour le titre mondial !

"Pour ce qui est de mes réglages et de ma vitesse, rien n’a changé depuis le début de la saison, la seule différence cette fois, c’est que je n’ai pas fait d’erreurs, pas de départ prématuré, je ne suis pas tombé au jibe, on ne m’est presque pas tombé dessus, c’est pour cette raison que je fais une épreuve quasiment sans faute. Je suis satisfait car je commençais à me demander si j’allais réussir à remporter une épreuve cette saison ! Au final, ce que je retiens surtout, c’est que je reste super compétitif, mon matos est parfait dans n’importe quelle taille, ça marche vraiment bien.
Cela relance complètement cette coupe du monde car cela faisait 6 ans précisément que c’était plié à une étape de la fin, même à 2 étapes de la fin comme avec moi une année à Fuerteventura. De 2006 à 2011, que ce soit moi ou Björn Dunkerbeck l’an dernier, le titre a toujours été décerné avant la dernière étape, Sylt sera donc une vraie finale cette fois !
Côté calculs et classement, c’est simple tout tient en une place. Si je gagne à Sylt et Dunkerbeck fait 2, nous sommes ex-aequo en points mais j’ai l’avantage de remporter la dernière étape, idem si je fais 2 et lui 3… Il faut en fait qu’il termine devant moi et ça au final d’une seule ou de 10 manches, c’est la place d’étape qui comptera. La pression sera de son côté, au pire je termine 2 à l’année, au mieux je suis 1, lui est déjà en haut et doit défendre sa place.
On verra de toute façon, on va courir comme d’habitude même en sachant que l’on n'aura pas beaucoup de manches en Allemagne car il y a les 3 disciplines en même temps. Il faut juste espérer que ça valide un minimum de manches afin de ne pas avoir un classement bâtard car au final, plus on court et plus les meilleurs sont devant ! La stratégie reste la même que le reste de l’année, faire au mieux pour avoir un bon résultat."

Source : Antoine Albeau
Photos : PWA/John Carter