L\'oeil d\'Antoine Albeau

06/08/2012

Récent 3ème du PWA Fuerteventura Grand Slam 2012 aux Canaries, 2ème mondial à 101 "petits" points désormais de Björn Dunkerbeck, le français Antoine Albeau n’a pas d’autres choix que de s’imposer lors des 3 prochaines étapes s’il veut espérer remporter la couronne mondiale. Retour avec lui sur l’épreuve de Fuerteventura et sur les échéances à venir…

 

"J’ai bien commencé l’épreuve avec une manche de 2 puis une de 1, j’étais super confiant sur cette épreuve, j’y étais allé quelques jours plus tôt, j’avais vu que ma vitesse était bonne et j’étais l’un des plus rapides à l’entrainement avec Finian Maynard. Et puis je me suis un peu auto-éliminé tout seul ! Je n’ai pas voulu prendre de risque sur la finale n°3, Maynard lui a pris un départ canon à mon vent, ça m’a complètement couvert. Je suis arrivé dans les 6 à la bouée n°1, j’ai voulu mettre trop le paquet pour revenir et je me suis envolé. Je repars dernier et je finis 7 de cette finale. Dans la manche suivante en demi, je pars tout en bas de ligne et j’entends la corne de brume au moment pile où je passe la ligne. Le comité de course aurait pu laisser passer ou prendre, ils ont pris, c’est assez normal… Pas de possibilité donc de me défendre même si je remporte la finale perdants.
D’habitude, on fait plus de 10 manches à Fuerteventura mais nous avons eu malgré tout de bonnes conditions pendant ces 4 courses avec des surfaces entre 7.0 et 7.8 m². Je suis un peu déçu parce que le dernier jour, on aurait pu faire quelque chose. Les 3/4 des coureurs n’avaient pas emmené les 9.5 m² voire les 8.6, ni les grosses planches, et avec Cédric Bordes ce jour-là, on a navigué pendant 1h30 à 2 heures en 8.6 m² et grosses planches et ça passait bien !
Pour la dernière étape au Vietnam, nous aurons la décision début septembre afin de savoir s’il nous reste 3 ou bien 2 étapes à courir… Ce serait bien qu’on le sache avant Sylt quand même afin de savoir si c’est bien fini ou pas. Je reste assez confiant, on arrive à la fin de la saison, je suis bien réglé avec une bonne vitesse en 9.5 m² et j’arriverai sur place quelques jours plus tôt. Alaçati en Turquie à la fin du mois, c'est un endroit où tu glisses ou tu ne glisses pas. Pour la suite, on verra bien, il ne faut pas se prendre trop la tête, ça passe ou ça ne passe pas.
Je n’ai pas trop envie de faire de calculs, je sais que je suis capable de gagner des épreuves et il faut faire le mieux possible. Ça devient compliqué quand tu commences à trop réfléchir, prendre tel départ pour faire ceci en fonction d’un tel ou un tel. La suite est simple de toute façon, c’est de remporter tout ce qui arrive…"

 

Source : Antoine Albeau
Photos : PWA/John Carter

tags: oeil de Antoine Albeau PWA Fuerteventura Grand Slam 2012 PWA World Tour

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