Passé dernièrement chez Gunsails et Starboard, le slalomer français Cyril Moussilmani était fin prêt à repartir pour une nouvelle saison de compétition sur le PWA World Tour jusqu’à ce que la crise sanitaire en décide autrement… Pour Windsurfjournal.com, il se prête au jeu de l’interview confinement.
Windsurfjournal.com : Où es-tu confiné actuellement ?
Cyril Moussilmani : Je suis chez moi à Marseille.
WJ : A quand remonte ta dernière session ?
CM : Ma dernière session remonte au 16 mars au Glissant à Marseille par vent d'Est en 7.8 m² de slalom. C’était un bon après-midi avec du soleil et un début de confinement qui se profilait…
WJ : Qu’avais-tu prévu s’il n’y avait pas eu ce confinement ?
CM : Sans le confinement, j'aurai fini ma préparation pour la saison 2020 et le tour PWA aurait dû commencer.
WJ : Comment continuer à s’entraîner et garder la forme ?
CM : Oui bien entendu, je n'ai rien changé niveau dans ma préparation physique, il y a juste les navigations et les sports de plein air (VTT, ski, SUP ou surf) qui sont en stand-by, je les ai remplacés par un footing quotidien avec ma fille qui me suit en vélo.
WJ : Ta manière de t’évader dans la journée ?
CM : J'écoute de la musique quasiment toute la journée, ça me relaxe bien et je ne pense plus à la mer ni à la météo.
WJ : Quel film, série ou jeu vidéo que tu n’avais pas eu le temps de découvrir ?
CM : Je n'ai pas le temps de regarder quoi que ce soit ou de jouer, je m'occupe de ma petite famille et ça prend beaucoup de temps avec notamment "l'école à la maison".
WJ : Quelle chanson pour passer le temps ?
CM : J'aime tous les genres de musiques de la pop au hard rock voire le métal.
WJ : Quel livre pour oublier que tu ne peux pas sortir ?
CM : Je n’ai pas le temps, je lis les news sur Internet pour me tenir informer car pas de TV.
WJ : Quelle tenue pour rester à la maison ?
CM : Tongue, short et teeshirt pour le jardin et les pantoufles pour l’intérieur.
WJ : Quelques mots pour garder l’espoir ?
CM : Il faut prendre ce temps de tranquillité où la vie extérieure habituelle est en suspens et profiter des moments présents. En tant que sportif pro en windsurf, c'est notre quotidien d'attendre sur les compètes sans vent comme par exemple les années précédentes en Corée et Japon où on a passé 3 semaines sans naviguer. Donc rester à la maison avec la famille c'est pas mal, on relativise pas mal de choses. Ce qui me choque le plus, c'est que j'ai l'impression qu'avec cette crise sanitaire, les gens ont découvert que l'on pouvait se laver les mains c'est quand même fou. Pour la mondialisation, on vit avec tous les jours mais je pense que l'on peut améliorer pas mal de choses. Mais bon… Vivement les jours à l’eau !!!
Pour en savoir plus sur Cyril Moussilmani : www.instagram.com/cyrilmoussilmani_official
Source : Cyril Moussilmani
Photos : DR - Cyril Moussilmani