Brochette, Sylvano et Jef en trip
Durant 2 mois, Windsurfjournal.com va suivre les pérégrinations de Claire Brochard, Sylvain Puig et Jef Meyier alias Brochette, Sylvain Puig et Jef Meyier entre Tahiti en Polynésie française et l’île de Maui à Hawaii. 5ème volet de leurs aventures et la suite de leur séjour sur l’île de Maui à Hawaii !
"Etape 5 : Routine
2 semaines que nous sommes à Maui et nous voilà tombés dans la routine windsurfesque. Réveil, petit déjeuner, Hookipa session, repas, Hookipa session, retour maison.
Nous sommes installés dans la case de Michel Larronde qui se trouve être un véritable musée du surf en pleine jungle. Des dizaines de boards du sol au plafond, du tow-in super lesté au longboard du Duke. Pas de doute la wind machine est en route. La météo chez nous devrait prendre exemple sur celle-ci. 16 nœuds annoncés et on navigue en 4.2 m² !
Les shootings s’enchaînent et drainent pas mal de monde au peak, JP/Pryde, Starboard, Severne, Simmer, Naish. A l’eau, c’est festival. Marcilio Browne, Boujmaa Guilloul, Graham Ezzy, Ricardo, Levi Siver et Antoine Martin sont hyper actifs en sauts et surfs. C’est drôle de regarder des gens qui bossent !
Beaucoup de vent, mais pas mal de monde à l’eau également. Aux rabats joies qui disent que le windsurf est mort, venez ici ! Tous les jours des centaines de gens à l’eau répartis sur les principaux spots (Hookipa, Kanaha, Sprecks, Camp One, Kuau…). Des jeunes, des vieux, des femmes et même des fossiles du windsurf.
Ce qui est rassurant aussi, c’est que nous ne sommes pas au plus bas sur l’échelle sociale du ride (le plus haut sur l’échelle étant le surfer et le plus bas le kitesurfer). Tous les jours à Hookipa, les lifeguards veillent au respect de la "ten men rules" (la règle des 10 personnes à l’eau). A partir de 10 windsurfers, les kites sont priés de descendre sous le vent à Lanes. Pas de mise à l’eau en windsurf tant qu’il y a 10 surfeurs sur la vague, heureusement le spot présente 3 ou 4 peaks de Pavillon au Bowl.
L’autre particularité de ce spot mythique est l’omniprésence de surfers. De 6h à 20h, qu’il y ait 0 nœud ou 40, ils sont à l’eau et envoient fort ! Pour le reste, on n’est pas allé vérifier la nuit mais à mon avis le peak y est aussi blindé !
Début avril, le swell est en nette baisse et laisse place à des vagues de vent. Toujours de quoi s’amuser mais on ne désespère pas du retour d’une bonne houle."
Source : Brochette, Sylvano et Jef
Photos : Brochette, Sylvano et Jef
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