A 23 ans, Marine Hunter est le nouveau visage qui monte parmi les slalomeuses tricolores, une jeune femme qui participait le week-end dernier à l’Indoor de France et qui peut se targuer d’être la locale de l’épreuve, elle qui vit à Paris. Pour Windsurfjournal.com, elle revient sur cette expérience unique à domicile !
Windsurfjournal.com : Parisienne, tu étais clairement la locale de cette étape, qu'est-ce qui t'a motivée à participer à cet événement, outre la proximité de celui-ci
Marine Hunter : Je n'avais jamais vu de vidéo d'indoor, le format ne me motivait pas particulièrement et je ne m'attendais pas à passer les qualifications ! Ce qui m'a motivé, c'est le côté unique de l'évènement et le fait de le vivre avec d'autres amis des 2 côtés de la piscine. Cependant j'avais très peur de décevoir les gens venus m'encourager. Finalement j'y ai sacrément pris goût !
WJ : Naviguer dans un bassin, avec des conditions difficiles pour toutes et tous, finalement cela semble peu importer vu que tu sembles avoir pris beaucoup de plaisir durant ces 2 jours, d'autant plus que tu avais un fan club des plus actifs… ?
MH : Il est vrai que nous avons dû complètement réapprendre à naviguer les premiers bords!!! Sans parler du fond de la piscine qui glisse comme une savonnette ! Effectivement en étant mal préparée aux jibes courts sur une planche que j'ai ressorti du fond garage, à part le départ et le premier bord à fond la caisse, j'ai été assez déçue par ma prestation. En revanche j'ai pris un immense plaisir à partager les émotions fortes avec les riders en coulisses comme sur l'eau avec le public et mes amis, même si j'étais trop dans la course pour les voir ! On a tous vécu un moment incroyable ensemble et c'était génial d'y être !
WJ : Y-a-t-il un souvenir particulier, un moment qui te restera gravé de cet Indoor de France ?
MH : Il y en a eu tellement! Crier "ÇA VA PARIIIIIIIIS" au micro, aller demander un autographe à Robby Naish, le pétage de chrono de Jean-Baptiste Caste le premier jour aux qualifs, les frontloops de Nathalie Cottard, les jumps incroyables des mecs, retrouver ses potes juste à côté dans les gradins et surtout se prendre le tremplin de saut bien comme il faut, ça m'a laissé une trace durable sur le mollet et l'envie de m'y frotter à nouveau en espérant qu'il y aura une prochaine fois ! Merci à tous mes partenaires et en particulier à mon Club Voiles de Seine Boulogne-Billancourt qui s'est déplacé pour me soutenir !
Pour en savoir plus sur Marine Hunter : windsurfeuseinparis.wordpress.com
Source : Marine Hunter
Photos : Eric Bellande/FFVoile - DR