3 questions à Jules Denel

14/08/2018

13ème sur le Gran Canaria Wind & Waves Festival à Pozo Izquierdo, 7ème quelques jours plus tard sur la Tenerife PWA World Cup à El Medano, Jules Denel est le meilleur waverider tricolore sur le PWA World Tour cette saison. Aux portes du prestigieux top 10 mondial dans la discipline, F-41 revient avec Windsurfjournal.com sur ces 2 étapes sur lesquelles le niveau n’en finit pas de monter !

 

Windsurfjournal.com : Comment résumerais-tu en quelques mots les épreuves à suivre de Gran Canaria puis de Tenerife ?
Jules Denel : Je pense que cette année particulièrement, on peut dire que le niveau général sur les épreuves de Pozo et Tenerife a augmenté de manière incroyable. Et ça fait vraiment plaisir d’augmenter avec lui ! On a pu le voir à Pozo dans du vent très fort mais aussi à Tenerife dans des conditions plus légères. Que ce soit au niveau du top 5 ou du top 15 mais aussi dès les premiers tours, personne n'est à l'abri ! Il y a 2 ou 3 ans on disait qu’il n’y avait plus de heat facile. Maintenant il faut être presque à 100% sur chaque vague et chaque saut dès le début !

WJ : 11ème mondial avant la finale à Sylt en Allemagne en septembre, tu n'as jamais été aussi près d'intégrer le prestigieux top 10 comme cela avait été le cas en 2013 déjà, qu'est-ce que cela t'inspire ?
JD : Ça me fait super plaisir ! Je travaille beaucoup sur l’eau et mentalement en dehors pour arriver à avoir un niveau de performance élevé et surtout consistant. En 2013, j’étais un peu plus jeune, je faisais le maximum sur chaque heat, sans trop me poser de questions durant le reste de la saison, en m’appuyant sur mes qualités. Maintenant je fais pareil mais en essayant de travailler mes défauts !!! Et donc ma fierté c’est vraiment qu’après 2 étapes je ne suis pas passé à côté d’un seul de mes heats, même si j’aurais parfois pu faire un peu mieux, notamment contre Adam Lewis en quart de final de la simple à Tenerife, j’ai quand même réussi à garder un bon niveau de performance. Les autres défaites c'était contre un Philip Köster on fire. Donc c’est plutôt encourageant pour la suite car je n’ai pas envie de m’arrêter là, je compte faire ce qu’il faut pour continuer à avancer.

WJ : Quel regard portes-tu sur cette saison un peu tronquée avec 3 étapes en vagues seulement au programme, n'est-il pas décourageant de voir le circuit mondial s'enfermer dans une même routine ?
JD : Bien sûr que c’est hyper frustrant ! On aimerait vraiment tous pouvoir s’affronter sur plus d’événements dans des conditions plus variées. C’est sûrement d’ailleurs pour ça que le niveau a tant progressé, les riders du top 5 viennent passer 3 à 4 mois aux Canaries depuis plusieurs années dans des conditions similaires. Je trouve ça dommage que ce soit ainsi, j’essaie de m’adapter sans passer dans cette extrême là. Et continuer à faire des trips, rider des grosses vagues dans des endroits magiques, garder le goût du vrai voyage tout en étant prêt à aller chercher les plus belles places sur la coupe du monde, car en tant que compétiteur j’aime évidemment gagner !

 

Pour en savoir plus sur Jules Denel : www.facebook.com/Jules-Denel-F41-294134194691
 

Source : Jules Denel
Photos : Carter/Pwaworldtour.com

tags: Jules Denel PWA World Tour Gran Canaria Wind & Waves Festival Tenerife PWA World Cup

Articles similaires

Jules is one of them

Si les vidéos de Jules Denel sont rares, elles n’en sont pas moins...

3 questions à Jules Denel

Dans le top 10/15 mondial en vagues sur le PWA World Tour depuis de nombreuses...

Welcome to the Mother City

L’Afrique du Sud et les environs de Cape Town sont une destination de 1er choix en hiver...
comments powered by Disqus
Gestion de vos données sur le site Windsurfjournal
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies ou autres traceurs pour vous proposer par exemple, des publicités ciblées adaptées à vos centres d’intérêts ou encore réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus fermer