Passionné de la 1ère heure en vitesse, Pascal Boulanger était au rendez-vous du Prince of Speed - ISWC durant lequel il prend une belle 9ème place en aileron parmi les meilleurs mondiaux. De retour chez lui à l’Almanarre, il nous parle de cette épreuve et de cette discipline qu’il aime par-dessus tout !
Windsurfjournal.com : Comment résumerais-tu cette longue semaine à La Palme et comment l'as-tu vécu de l'intérieur ?
Pascal Boulanger : Ç'a été une belle semaine malgré le manque de vent au milieu de l’épreuve ! On a attaqué avec une belle manche même si ça n’a pas été top pour le vent. On a pu la valider et ça glissait quand même un petit peu. Après, on a attendu, c’est sûr, c’est comme ça, on a l’habitude, c’est la compète. Et puis le dernier jour, nous avons fait 3 belles manches sympas avec du vent un peu fort. L’orientation n’était pas top, nous étions un peu travers, il n’y avait pas trop d’angle. À part les cadors devant, c’était difficile d’aller très vite sur toutes les manches. Il fallait être régulier et c’est ce que j’aime. Tu as des courses de 1 heure à 1 heure et demi, on prend tes 2 meilleurs runs pour faire une moyenne, c’est une formule que j’apprécie…
WJ : Le tableau était particulièrement relevé, quel objectif t'étais-tu fixé au départ ?
PB : C’est vrai que c’était assez relevé ! Je suis content, car il y avait tous les gars qui vont habituellement en Namibie. Là-bas, c’est quand même l’endroit magique où ça va vite. Il y a beaucoup de monde qui allait vite et quand tu fais une compète sur la mer avec ce système de classement, il faut être régulier et c’est différent.
WJ : À plus de 60 ans (on peut le dire !), rentrer dans le top 10 d'une compétition de vitesse aussi relevée, cela montre que c'est une discipline dans laquelle "on vieillit bien"...?
PB : C’est comme les pilotes de rallye en voiture, il n’y a pas d’âge en fait ! Et puis il ne faut pas regarder ça… Quand tu as la motivation, la tête et l’envie, ça le fait. Cela fait plaisir d’être dans le top 10 mondial. Déjà sur les précédentes éditions du Prince of Speed, je ne m’en sortais pas trop mal. Là, 9ème avec tous les cadors de la Namibie, je suis heureux comme un pape ! Je ne le montre pas trop, mais la joie est là. Je voudrais en profiter pour remercier Principe Baldini, son équipe et la commune de La Palme. C’est compliqué de monter une épreuve de vitesse et il se bouge les fesses. C’est un bon gars, à l’écoute des coureurs, il nous envoie à l’eau quand c’est bon. Il se démène pour organiser tout ça. Et puis l’endroit est magnifique, le plan d’eau est top, c’est parfait pour la vitesse, rien ne peut t’arrêter, à part les bancs de sable parfois !
Pour en savoir plus sur Pascal Boulanger : www.instagram.com/boulf800
Source : Pascal Boulanger
Photo : Aurélien Toulan