Avant de se rendre à Sylt en Allemagne afin de participer à la Davidoff Cool Water Sylt PWA World Cup, le slalomer français Cyril Moussilmani a eu l’occasion de découvrir le foil en compagnie de Benjamin Tillier, une expérience qui ne l’a pas laissé insensible puisque F-71 a craqué dans la foulée sur une lame pour pimenter ses séances d’entraînement ! Pour Windsurfjournal.com, il revient sur cette découverte…
Windsurfjournal.com : Connaissais-tu déjà le concept du foil et avais-tu eu l’occasion de le tester ?
Cyril Moussilmani : J’avais fait une 1ère tentative infructueuse à Hourtin en Gironde l’an dernier. Depuis quelques mois, j’étais en contact avec l’équipe de Makofoil qui est basée sur Marseille et qui voulait me faire essayer. Nous n’arrivions pas à nous caler et à trouver le bon moment afin que je puisse essayer et puis c’est Benjamin Tillier (ndlr : ambassadeur et développeur de Makofoil) lors de son passage en France qui m’a motivé lors d’une journée où c’était un peu léger pour naviguer en slalom à Marseille.
WJ : Peux-tu nous parler alors de cette 1ère expérience et comment cela s’est-il passé ?
CM : J’ai gardé ma voile de slalom habituelle, ma Severne Sails Reflex 6 en 7.0 m². Au début, c’était vraiment léger, il y avait 5 à 15 nœuds maxi. J’étais un peu rétissant après mon expérience loupée à Hourtin et là, après 10 mètres, j’étais en l’air et j’arrivais à plutôt bien contrôler l’ensemble. C’était assez marrant au final même si ce ne sont pas du tout les mêmes sensations avec notamment un appui plus vertical. Ce n’est pas évident au début et c’est ce qui amène à des erreurs de conduite. Pour ce qui est du gréement, c’est super fin, il n’y a pas besoin de forcer même lorsqu’il y a une rafale. Ce sont des choses nouvelles à gérer, c’est parfois délicat mais c’est intéressant et surtout différent ! Il faut un peu oublier ses réflexes de slalomer lorsque l’on est en position bloqués, il faut au contraire relâcher au maximum…
WJ : Nous nous sommes laissés dire que tu avais craqué et fait l’acquisition d’un foil finalement au sortir de cette expérience, quel avenir vois-tu dans cette discipline ?
CM : Me concernant, je ne vois aucun avenir pour le moment, c’est juste une manière de me faire plaisir et de changer d’état d’esprit lorsque je vais sur l’eau. Au niveau du travail pour les chevilles, j’ai trouvé que c’était vraiment très intéressant, en tout cas au début pour compenser. Et puis c’est aussi pour le côté découverte, c’est quelque chose qui m’a bien plu ! C’est quelque chose que je vois plus comme un moment de détente, quelque chose de différent…
Pour en savoir plus sur Cyril Moussilmani : www.lesmouss.com
Source : Cyril Moussilmani
Photos : Céline Hawthon - Benjamin Tillier