3 questions à Arnaud Jacques

11/05/2023

Vendeur au magasin Funway à La Garde dans le Var et responsable des tests matos en slalom chez nos confrères de Wind Magazine, Arnaud Jacques participait à l’une de ses premières compétitions en vitesse lors du Prince of Speed - ISWC. Après des résultats très honorables, 14^ème en aileron et 9^ème en foil, il revient sur son expérience à La Palme au micro de Windsurfjournal.com.

Windsurfjournal.com : Tu avais une petite expérience en vitesse, qu'est-ce qui t'a convaincu de participer à ce Prince of Speed - ISWC ?
Arnaud Jacques : Depuis tout gamin, j’ai toujours été fan de vitesse. J’avais eu une expérience à Port-Saint-Louis-du-Rhône lors d’une épreuve en 2009. Dès ma plus tendre enfance, j’adorais cette discipline ainsi que ses acteurs, Thierry Bielak, Pascal Maka, Erik Beale, Roddy Lewis, etc… J’ai toujours voulu faire de la vitesse, mais je n’en avais pas trop l’opportunité. Ce qui m’a convaincu d’aller sur ce Prince of Speed - ISWC, c’est l’engouement pour cet événement. Principe Baldini, l’organisateur de cette épreuve, me proposait aussi de venir depuis plusieurs années. Tout ça m’a donné envie de me confronter aux autres et de me tirer la bourre, même si je n’ai pas vraiment le gabarit adéquat.

WJ : Tu avais décidé de t'inscrire en foil et en aileron... Comment cela s'est-il passé côté course entre la gestion d'un support à l'autre ainsi que pendant les courses ?
AJ : Au début, je ne voulais m’inscrire qu’en aileron car je trouvais que je n’avais pas forcément le niveau pour courir en foil. C’est Principe Baldini qui m’a motivé. Au début, j’y suis allé un peu à reculant avec la peur au ventre. Au fur et à mesure des runs, j’ai réussi à me détendre et surtout faire une belle performance pendant l’une des courses avec plus de 35 nœuds. Côté gestion de course, ça a été car on remonte plus facile le run en foil, ça fatigue moins qu’en aileron. Il fallait bien préparer en amont le matériel, en foil et en aileron. J’ai navigué très relâché ensuite et c’était très sympa !

WJ : Tu signes des performances honorables pour un (presque) nouveau venu dans cette discipline, quels enseignements tires-tu de cette compétition ?
AJ : Ce vrai que je ne m’attendais pas à réaliser ses performances, en aileron comme en foil. J’étais super bien équipé avec mon surf shop Funway, mes NeilPryde et mes FMX Racing. J’avais dans un coin de la tête l’objectif de me faire plaisir et je rêvais de passer les 40 nœuds sur 500 mètres. Au final, faire 41,99 nœuds avec une Vmax à 44,99 nœuds, c’est un objectif plus qu’atteint. J’ai réussi à naviguer sereinement, tranquillement, sans avoir peur. Le foil, c’est la cerise sur le gâteau car je n’étais pas très loin des meilleurs, d’autant plus que je n’ai pas beaucoup d’expérience dans cette discipline. Je suis super content, je vais continuer à faire de la vitesse pour mon plaisir et j’espère juste revenir à La Palme l’année prochaine ! C’était génial de pouvoir naviguer avec mes idoles de jeunesse comme des Antoine Albeau, Thierry Bielak ou Björn Dunkerbeck…