Jamie Hancock, PWA Rookie of the Year 2010

07/01/2011
Du haut de son “petit” mètre 68 pour 65 kg, l’anglais Jamie Hancock vient d’être sacré Rookie of the Year par les instances du PWA World Tour. Une belle reconnaissance pour lui qui, à 26 ans, est arrivé sur le tard sur le circuit international. Pour Windsurfjournal.com, K-218 revient sur cette consécration qui devrait être un moteur pour 2011…






Windsurfjournal.com : A 26 ans, alors que tu as suivi l’intégralité du PWA World Tour en vagues pour la première fois l’an dernier, qu’est-ce que cela fait d’être sacré Rookie of the Year ?
Jamie Hancock : Je suis très heureux d’autant plus que c’était ma première véritable saison sur le circuit professionnel. Etre sacré Rookie of the Year, c’est comme un grand bonus et cela vient juste me conforter dans ma décision d’avoir pris cette direction en début de saison dernière.

WJ : Que retiendras-tu justement de cette saison 2010 en vagues qui s’est résumée à deux étapes validées ?
JH : Mon meilleur souvenir, c’est ma 9ème place à Klitmöller en septembre dernier, les conditions étaient vraiment difficiles pour tout le monde et je suis d’autant plus content d’y avoir bien marché. Mais au-delà de ça, c’est même de rentrer dans le top 10 d’une épreuve dès ma première saison qui m’a vraiment enthousiasmé.

WJ : Ceux avant toi qui ont été sacrés Rookie of the Year ont depuis une belle carrière qui se poursuit, qu’est-ce que cela t’inspire ?
JH : C’est une belle récompense c’est certain mais je connais aussi le niveau général dans la discipline des vagues et je sais qu’en 2011, tout le monde donnera encore le meilleur de soi, ce que je ferai moi aussi !

WJ : Quels sont tes ambitions en windsurf pour l’an prochain et les années à venir ?
JH : J’ai toujours voulu devenir un jour windsurfer professionnel mais je n’ai pas véritablement de plans préparés à l’avance. Si je suis sur une épreuve, je ferai de mon mieux pour l’emporter heat après heat mais en marge de cela, j’ai d’abord beaucoup de plaisir à être tout simplement sur l’eau.


WJ : Devenir windsurfer professionnel dans un contexte économique difficile, ça ne doit pas être facile tous les jours ?
JH : Financièrement, on passe son temps à jongler… Se lancer sur un tour tout entier sur une saison et pour la première fois comme je l’ai fait l’an dernier, c’est un vrai risque financier et je n’avais aucune idée de comment j’allais m’en sortir, je savais juste qu’il fallait que je le fasse. Et puis en début de saison, je n’avais pas prévu que je ferai partie des qualifiés pour la dernière épreuve au Cap Vert après mes bons résultats aux Canaries puis au Danemark. Il a fallu que je trouve rapidement du budget pour aller absolument là-bas afin de garder un bon classement annuel. Ça n’a pas toujours été facile mais je suis content d’y être finalement arrivé.

WJ : Et comment envisages-tu désormais la saison 2011 ?
JH : J’attends de voir le calendrier officiel et d’envisager ensuite à quel niveau mes sponsors vont pouvoir m’aider. J’en serai plus je pense bientôt, la seule certitude que j’ai aujourd’hui, c’est qu’il va falloir que je m’entraîne un peu plus bâbord car c’est une amure que l’on retrouve souvent sur les spots…

Photo : PWA/John Carter




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